CAMPAGNE 12 MOIS 12 ACTIONS

JUILLET - MOBILITÉ ACTIVE

En 2011, l’OMS a évalué la mobilité de la population mondiale comme insuffisante: 20/28% des hommes/femmes adultes, 78/84% des jeunes hommes/femmes de 11-20 ans sont à risque de maladies non transmissibles et de décès prématurés en raison d’une activité insuffisante et passive.

AOÛT - POUR UNE RÉDUCTION DE L'UTILISATION DES ÉCRANS

Un usage raisonné des écrans est bénéfique pour la santé et le climat. L’amélioration des connaissances des effets des écrans sur la santé individuelle et planétaire, ainsi qu’une éducation numérique sont indispensables pour faire face à l’utilisation excessive d’écrans.

SEPTEMBRE - CONTACT AVEC LA NATURE

En Europe, 75% de la population vit en milieu urbain et est peu en contact avec la nature. Or, on reconnaît de plus en plus que ceci contribue à une augmentation des maladies et que, à l’inverse, le temps passé près des espaces verts et de la biodiversité a un effet bénéfique sur la santé.

OCTOBRE - PLACE À LA PRÉVENTION

La prévention, c’est éviter d’être malade ! Ainsi, pas besoin de médicaments ni d’examens complémentaires, responsables d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais c’est aussi éviter les substances nocives pour notre santé et celle de la planète. Adoptons de bons comportements pour prévenir les maladies et préserver la biodiversité.

NOVEMBRE - RHUME, TOUX, MAL DE GORGE: PRIVILÉGIER LES TRAITEMENTS NATURELS

Les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS) sont très fréquentes (rhume, toux, mal de gorge) et majoritairement d’origine virale. Les traitements pharmacologiques courants n’influencent pas leur évolution et augmentent l’empreinte carbone du système de santé (les médicaments représentent environ 1/5 de l’empreinte carbone du système de santé). Privilégier des traitements naturels offre des avantages significatifs pour les patients et l’environnement.

DÉCEMBRE - RÉDUIRE LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

La surconsommation d’examens complémentaires se réfère à la réalisation d’examens qui s’avèrent superflus pour les patient-es. Cette pratique peut présenter des risques pour la santé en entraînant un surdiagnostic, des traitements et des coûts inutiles, et parallèlement une consommation d’énergie et une pollution non négligeables. Il est donc crucial d’établir des recommandations claires et d’impliquer activement les patient-es dans les décisions quant à leur prise en charge.

JANVIER - POUR UNE UTILISATION RAISONNABLE DES ANTIBIOTIQUES

Les antibiotiques sont des médicaments précieux pour soigner des infections dues à des bactéries. Il en existe plusieurs familles et chaque antibiotique est adapté à des bactéries spécifiques. Plus de 90 % de ces médicaments sont produits en Asie, ce qui engendre une pollution sur les sites de production, des émissions de CO2 liées au transport et des risques de pénurie. Quand ils sont déversés dans l’environnement, les antibiotiques continuent à exercer leur mécanisme d’action et entraînent des conséquences néfastes pour l’environnement (pollution de l’eau notamment) et la biodiversité.

FÉVRIER - QUALITÉ DE L'ALIMENTATION

Notre assiette a un impact considérable sur la planète et sur notre santé. À l’échelle mondiale, 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont attribuables à notre alimentation. Réduire la consommation de produits d’origine animale est crucial, car cette catégorie représente près de la moitié des émissions alimentaires de GES en Suisse. Parmi les autres mesures utiles : opter pour des aliments locaux et de saison ou encore privilégier une alimentation biologique.

MARS - RÉDUIRE LA CONSOMMATION DES MÉDICAMENTS

Réduire l’utilisation des médicaments présente des avantages majeurs pour la santé et l’environnement. Cela diminue le risque d’interactions médicamenteuses et d’effets secondaires chez les patient-es, mais aussi la contamination des écosystèmes, notamment aquatiques. En questionnant chaque prescription, on contribue à une meilleure qualité de vie et des soins, ainsi qu’à la préservation de l’environnement.

AVRIL - DISPOSITIFS MÉDICAUX MOINS POLLUANTS

Les matériaux utilisés en médecine ont un impact environnemental non négligeable, que ce soient les pansements, les crèmes, les inhalateurs, les solutions désinfectantes, les masques ou les plastiques d’emballages (pour tout médicament ou matériel médical). 

MAI - ACTIVITÉ PHYSIQUE

L’activité physique qualifie tout mouvement corporel nécessitant une dépense d’énergie. Un quart de la population n’est pas assez actif. La sédentarité étant un facteur de risque majeur pour la santé, il est impératif d’encourager toute activité physique.1 En Suisse, le système de soins contribue à > 6,7 % à l’impact environnemental. Il s’agit donc de limiter les besoins en soins par des actions de prévention : l’activité physique permet de réduire la survenue de multiples maladies, permettant ainsi de préserver aussi l’environnement.

JUIN - MANGER MOINS DE VIANDE

La consommation moyenne mondiale de viande par habitant est en hausse. Il existe un lien évident entre la consommation élevée de viande et la survenue de certaines maladies. Par ailleurs, sa production a un coût important pour l’environnement, entraînant des émissions de gaz à effet de serre et une utilisation importante d’eau et d’énergie fossile.

Plus d’informations sur le site de: 12mois12actions.ch